Historique
 La ville de Saint-Dizier fut affranchie par une charte en 1228, elle fut rattachée à la couronne royale en 1448. Elle resta une ville frontière jusqu'au rattachement de la Lorraine à la France en 1766; cette situation obligea à maintenir en état les fortifications de la cité.Une grande partie des remparts et du château a disparu aujourd'hui.
On peut néanmoins observer les deux tours qui encadrent l'entrée du château, les pierres les plus anciennes datent du XIIIéme siècle. Chaque angle de l'enceinte était terminé par une masse de terre recouverte de gazon et enveloppée de pierre appelée bastion.
 le château, il y a bien longtemps L'ensemble des fortifications fut renforcé à partir de 1542 pour assurer la défense de la ville contre les menaces de l' empereur Charles Quint dont l'élection était contestée par François 1er. La ville fut assiégée en 1544 par les troupes de l'empereur: 42000 hommes contre 2500 hommes de garnison et 2000 habitants; elle capitula honorablement après un siège de 40 jours. A la Révolution, le château fut déclaré Bien National. Il fut endommagé par un incendie durant la dernière guerre avant de devenir sous-préfecture en 1955. Belle-Forêt-Sur-Marne est le nom que porta la ville pendant quelques temps après la Révolution de 1789. En 1814, Napoléon gagna la bataille de Saint-Dizier.
Economie
La métallurgie.
Des forêts pour le combustible, des eaux vives donnant la force motrice, des gisements de mineraie de fer fournissant la matière première permirent très tôt le développement de la métallurgie. Cette activité très ancienne (gallo-romaine et médiévale) a surtout pris son essor après 1870 avec les installations marnavalaises (hauts-fourneaux, cokeriess, fours, laminoirs). Les hauts-fourneaux de Marnaval s'éteignirent en 1940, laissant de nombreuse friches industrielles en place.
Le brellage.
Autrefois, mariniers et constructeurs de bateaux formaient 1/10 de la population de Saint-Dizier.Le flottage du bois se développe beaucoup au 17ème siècle: les arbres amenés des forêts vooisines étaient assemblés en "coupons" sortes de radeaux de 5m x 8m. Ces coupons étaient assemblés entre eux pour former des trains de bois de 200m ou "brelles". La longueur de ces trains pouvaient atteindre 6 km. Il fallait 8 à 10 jours pour rejoindre Paris. Le chef marinier ou facteur, aidé de ces hommes(une dizaine), faisait avancer les brelles à l'aide d'une perche appuyée sur le fond de la rivière. Quelquefois, un cheval ou un boeuf l'aidait en empruntant le chemin de halage. Ce bois flotté servait à transporter toutes sortes de frêt: fer, fonte, charbonnette, barriques de vin, charbon de bois... Le marinier mettait 3 ou 4 jours pour rentrer à pied!
On retrouve cette tradition des Bragards mariniers sur le blason du fronton de l'Hôtel de ville où une barque transportant des tonneaux côtoie les tours de la forteresse.
Blason du fronton de l'hôtel de ville
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